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Requiem pour Noriko

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 2.83/5

vos avis

15 critiques: 3.87/5

visiteurnote
Django 3
Sifu Tetsuo 4
Pikul 4
Samehada 4
Epikt 5
Bastian Meiresonne 3
Izzy 4.25
Fusako 4
Dooliblog 4.25
nisei 4.75
Anel-kun 3.25
shaya 3
tu0r 3.75
Mounir 3.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

N'est pas Murakami Ryu qui veut....

Suicide Club fut vraiment une révélation et une expérience cinématographique qui aujourd'hui encore force le respect. C'est vous dire si sa "séquelle" était attendue avec impatience. Quelle déception et surtout, c'est là le pire, quelle ennuie! Si la mise en scène est de loin supérieure à Suicide Club, avec sa brillante idée de scinder le film en plusieurs chapitres, ses 2h40 sont à la limite du supportable. Certaines parties du film s'allongent, se déforment, s'imbriquent et ce méli-mélo finit par lasser. Même si le réalisateur nous interpelle sur la nécessité du dialogue au sein d'une famille, que chaque personne est différente et non formatée comme le voudrais la société japonaise, finalement n'intéresse plus dés la moitié du film, et nous assomme sournoisement avec son final outrancier à la limite du ridicule. Ce film avait tout pour réussir, de très bons acteurs (Tsugumi est envoutante dans le rôle de Kumiko) et une mise en scène soignée aidée par une voix-off captivante. Non finalement Noriko's Dinner Table aurait pu être un chef d'œuvre s'il avait été plutôt un roman

01 février 2009
par Django


Je m'appelle Mitsuko

Vision très acerbe d'une société Japonaise déshumanisée et en mal d'être selon Sono Shion. Ce dernier s'en tire nettement mieux par rapport au précédent Suicide Club grâce à un scénario beaucoup plus interessant et surtout fluide.
Au final, il en résulte un film assez flippant qui en plus de ça met vraiment mal à l'aise. Dans l'ensemble c'est plutôt bien réalisé (malgré l'omniprésence de la voix off) et les commédiennes sont assez bleuffantes (petite dédicace pour l'actrice Tsugumi migonne à croquer).
Un film à voir que l'on pourrait aussi qualifier comme une bombe à retardement.

26 août 2008
par Sifu Tetsuo


Le bébé de la consigne automatique

Fausse séquelle à son précédent "Suicide Club", le réalisateur Shion SONO aborde une nouvelle fois les travers de l'actuelle société nipponne en se référant explicitement à son métragé antérieur (et d'expliquer d'une autre manière la vague des suicidés). "Noriko's Dinner" comporte les mêmes qualités et défauts que son prédécesseur. Tout d'abord, le sujet est pour le moins intriguant : une agence qui met à disposition des candidats pour prétendre jouer les proches pour des commanditaires pour les plus diverses raisons. Le constat des cellules familiales totalement éclatées est de nouveau très appuyé dans l'ouvre du réalisateur et la seconde partie fait un large écho à la première, présentant la déprimante vie familiale de Noriko. Si la première partie est déjà trop longue, "l'enrôlement" de Noriko par la mystérieuse Ueno54 au bout d'une heure de métrage relance singulièrement l'intérêt; seule l'utilisation systématique (jusqu'au bout du film) et les nombreux allers et retours temporels finissent par lasser complètement. Totalement voulus, pour créer une plus forte distanciation des personnaes à leur environnement et multiplier points de vues et pistes (inabouties), elle est souvent prétentieuse et maladroite, en tout cas agaçante sur la (trop) longue durée. Le sujet de la seconde grande partie est donc passionnante et renvoie directement aux meilleurs romans de MURAKAMI Ryu (à commencer par al consigne automatique); le film s'écroulera définitivement dans la dernière partie, pourtant commencée de manière magistrale : dans sa recherche, le père de famille imagine un tortueux scénario pour tenter de retrouver ses filles. Paroxysme absolu du mal-être familial (japonais), l'action se traine malheureusement en longueur, verse dans un dénouement grand-guignolesque un brin provocateur, mais avant tout totalement gratuit, pour s'achever sur une conclusion quelque peu bâclée et facile dans le sens où elle laisse trop de questions en suspens. Le sort de bien des personnages ne sera jamais explicité, alors qu'un protagoniste secondaire devient tout d'un coup le personnage clé se justifiant d'avoir pu "grandir" grâce à l'aventure - semblerait davantage, que SONO - également scénariste - n'ait pu tout à fait trouver de dénouement satisfaisant et s'est contenté d'une pirouette, laissant à un chacun libre d'interprêter qui ne connaît pas de réelle explication. En revanche, la référence à son précédent "Suicide Club" est excellement rendue et établit un véritable univers d'un film à l'autre - sûr, que des personnages et situations des deux films re-apparaîtront dans d'autres. Quelques merveilleuses scènes (cultes) pour une trop longue durée et un scénario largement inachevé.

14 avril 2006
par Bastian Meiresonne


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